Formation et renforcement des capacités pour l’autonomisation des Femmes autochtones dans le comté d’Ololunga Narok

Les Femmes et les Filles autochtones du comté d’Ololunga Narok sont victimes de discrimination fondée sur le genre et la situation socio-économique. Elles vivent très souvent dans la pauvreté, sont peu éduquées et souvent analphabètes. Cela limite leur accès à la santé, à l’assainissement de base et à l’emploi; cela limite également leur capacité de leadership. De plus, elles subissent des violences domestiques et sexuelles dans la communauté. 

Le programme visait à donner aux femmes les moyens de faire face à ces problèmes. La formation a permis aux participantes de comprendre leurs droits et d’accéder aux bureaux adéquats pour les revendiquer. Elles sont maintenant en mesure de comprendre ce qu’est le leadership et comment prendre des décisions dans leur localité à travers leur participation active dans différents secteurs. Cela a accru leur visibilité dans les espaces locaux et nationaux. Grâce à des programmes d’échange, l’initiative les a également aidées à tisser des liens avec d’autres Femmes autochtones et à apprendre d’elles en échangeant des idées et des moyens de subsistance à travers différentes communautés. 

Au cours de la mise en œuvre du projet, la pandémie de COVID-19 a réduit le nombre de Femmes autochtones ciblées au départ, en raison de la distanciation sociale, de l’interruption du travail et des changements dans la routine familiale. Malgré cela, de bonnes pratiques ont été mises en œuvre pour faire face aux défis posés : la promotion de l’égalité de genre et du renforcement du pouvoir des Femmes autochtones pour éradiquer la violence fondée sur le genre, la faim et la pauvreté; des formations pour renforcer la résilience dans différents espaces; des programmes d’échange; et des formations sur les droits des femmes et des filles.

Les Femmes autochtones sont l’épine dorsale de leurs communautés. Ce programme a reconnu leur rôle crucial dans la préservation de la sécurité alimentaire, en tant que gardiennes des connaissances ancestrales liées aux ressources naturelles et aux plantes médicinales, et en tant que défenseures des droits collectifs des Peuples autochtones.